Départ le jeudi soir comme d'habitude de chez Jérôme
avec tout le barda : camion avec 2 motos et matos, caravane
pliante + voiture et remorque pour Cyrille.
Arrivée sur le circuit vers 22h30 et déjà
le parking est blindé. On se trouve une p’tite
place et on établit le camp de base.
Vendredi :
1ere Séance d'essais libres pour retrouver nos repères
: chronos identiques à l'an passé soit 1.55
pour moi et 1.54 pour Jérôme.
2eme séance, nous améliorons un peu.
3eme séance, nous décidons d'échanger
nos mob car Jérôme n'a jamais roulé sur
une machine de mondial .
Résultat : ça a du me stresser de le voir rouler
comme un dingue avec ma meule, du coup je ne l'ai pas lâché.
1.53.7 pour Jérôme et 1.54.6 pour moi (2 nouveaux
records pour le team).
Le soir retour au campement avec Jiloo pour une cote de bœuf
party. (Attention plus la cote est grosse plus vous avez de
chance de vous faire draguer. Si si c'est du vécu…)
Samedi:
2 séances qualif ou nous confirmons nos chronos de
la veille. Cela nous place en finale A en 34eme position 10eme
600. Glups ça va être dur de faire un podium
cette année !
Dimanche:
D'un commun accord avec Jérôme qui préfère
faire les arrivées, il est décidé que
je prenne le départ.
A 2 heures du coup d'envoi, la pluie fait son apparition.
Hmmmm que faire, il pleut mais pas assez pour les monter les
pluies.
Beaucoup d'équipes passent des gommards à flotte
mais malgré les conseils de mes coéquipiers,
je décide de rester en sec.
Le ciel semble moins menaçant.
Après le tour de mise en grille, la plupart des traj
sont sèches mais il ne faut pas s'en écarter,
ce qui me semble difficile dans un départ de course
surtout en partant de la fin.
Mise en grille pour départ en épis tiplement
(oui dans notre équipe y en a qui croit que «
type le mans » est en un seul mot).
Le drapeau tricolore traverse la piste et je prends un assez
bon départ (L'entrainement sur le paddock paye) après
une petite glissade sur le gazon tout de même.
Je remonte beaucoup de pilotes, apparemment une quinzaine,
en 2 tours. Mais je suis sur des œufs car c'est encore
très humide.
Malgré cela il n y aura aucune chute durant les premiers
tours de course.
Les Dunlop GP Racer sont assez surprenants dans ces conditions.
Le fait d'avoir choisi de rester en sec s'avère payant,
la piste sèche très vite et beaucoup tardent
à rentrer pour changer de pneus.
Au bout de quelques tours, je prends mon rythme de croisière
car j'étais en 2.02 avec l'humidité puis je
descends mon meilleur tour en 1.52.99 !!!
J'étais tellement content que j'ai foiré le
tour suivant évidemment.
Bref je finis mon relais régul en 1.53 à 1.54
en 12eme position.
Jérôme prend la suite après un relai
au box de toute beauté, un relai exécuté
par nos meccanos Doudou et Cyrille qui ont été
surentrainés sur le paddock 2 heures avant par notre
fidele Team Manager alias magic "Riton" dit aussi
le roi du chrono.
Mais au bout de 3 ou 4 tours Jérôme rentre sans
prévenir. Il aurait freiné trop tard au trop
tard (pourtant vu le nom, il aurait dû comprendre) et
s'est couché gentiment dans les graviers.
Le problème c'est que les commissaires l'ont fait sortir
par un petit portillon et il n'est pas passé par la
boucle de chronométrage.
Du coup, nous perdons un tour et nous descendons à
la 34ème place.
Jérôme, surexcité, reprend la piste après
un contrôle succinct de sa machine (-5kg de graviers)
et signe des tours en 1.52.99 -1.52 des bananes et enfin meilleur
tour en 1.51.6.
Il m'énerve.
Il finit son relais en 28ème position.
Je reprends la piste le couteau entre les dents et manque
de me bourrer 2 fois puis je prends mon rythme à nouveau
et descend des pendules en 1.54 - 1.55.
Un moment Riton me panneaute P4 600. Je n'ose pas y croire
et j'essaie d'en remettre une couche mais il est temps de
rentrer. Je suis crevé et la moto à soif car
cela fait 1h10 que je roule car Jérôme n’a
pas trop la forme et veux raccourcir son relai.
Encore un relai superbement exécuté et Jérôme
repart en 5 ou 6eme 600 et il signe encore des chronos de
folie.
Au bout de 45min environ nous sommes à 3 secondes de
la 3eme place en 600 mais Jérôme se bourre une
nouvelle fois dans le gauche rapide avant la passerelle.
Il aurait perdu l'arrière et s'est fait pousser par
la moto. Un peu sonné, il se relève avec l'aide
des commissaires et repart pour renter au stand avec un cale
pied en moins.
Prévenus par le speaker, nous nous étions préparés
et je repars pour 3 tours seulement. Nous passerons le drapeau
à damier en 18ème position au scratch et 5eme
600.
Nous retrouverons Jérôme au poste médical
avec un petit steak au coude et à la hanche ainsi qu'une
éraflure sur la nuque.
Ouf rien de grave, je pourrai encore l'engueuler.
Ce fut une superbe course avec des chronos incroyables.
Un grand Merci à O3Z, à toute notre équipe
Riton, Doudou, Cyrille, Richard, nos parents et nos femmes
qui supportent nos conneries avec le sourire.